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C’est désormais officiel, c’est bel et bien Cédric Bernasconi, le marginal de 39 ans interpellé puis incarcéré après avoir été mis en examen qui est l’auteur du crime effroyable ayant coûté la vie à la compagne enceinte de 8 mois d’Olivier Espagne. Celui-ci a raconté ce qu’il s’était passé ce mercredi 13 septembre au soir, livrant un détail sordide qui fait froid dans le dos…
Comme nous vous le révélions précédemment, Mélodie Massé a été frappée, ligotée et bâillonnée avant d’être violée par Cédric Bernasconi. L’autopsie effectuée sur le corps de la jeune femme avait révélé qu’elle était décédée par asphyxie à cause du bâillon qui était enfoncé dans sa bouche. Une mort par asphyxie qui a sans doute duré de longues minutes pour la victime… pendant que son assassin s’offrait un peu de réconfort dans la cuisine du domicile!
Voici ce que révèlent nos confrères du Parisien sur les aveux du tueur:
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« Le suspect est placé en garde à vue et s’exprime de manière froide et cohérente devant les gendarmes. Il explique qu’il est entré dans la maison pour la cambrioler en vue de récupérer assez d’argent pour s’acheter des chaussures.
Lorsque la jeune femme l’a surpris, il a été pris d’une « envie » avant de la frapper, l’attacher et de la violer. Alors que la jeune femme agonisait, il a pris le temps de se préparer un café et de boire un whisky. Bernasconi a pris la fuite lorsqu’il a entendu le compagnon de la jeune femme arriver. « Pour l’heure, le tueur présumé n’a pas encore reçu la visite d’un psychiatre, explique une source proche de l’affaire. C’est une tâche qui sera assurée durant l’instruction. Mais c’est un homme qui semblait parfaitement conscient des crimes qu’il a commis ». »
Autre détail qui fait froid dans le dos, l’homme était dans le viseur du Maire d’Anglet à cause de son comportement extrêmement agressif et menaçant à l’encontre des passants de la ville. Celui-ci avait même tenté de faire interner d’office Cédric Bernasconi, déjà placé sous mesure de curatelle, en vain!
« C’était une personne très compliquée », confie le maire Claude Olive. » J’avais signé, mais le psychiatre n’avait pas voulu l’interner. Peut-être que l’on aurait pu l’enfermer si chacun avait pris ses responsabilités. J’avais pris les miennes. » déplore-t-il enfin.
Deux vies abrégées et plusieurs autres gâchées à cause d’une signature refusée par un psychiatre, il y a de quoi être attristés et en colère…