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La notoriété est toujours à double tranchant pour ceux qui la vivent. Mais elle n’est pas non plus exempte de conséquences sur l’entourage des personnes médiatisées. Jessica Thivenin vient notamment d’évoquer l’immense souffrance de son petit frère, Bradley…
Etre « fils/fille de » ou « frère/soeur de » quelqu’un de connu n’est pas toujours un privilège, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Dans son livre, Jessica Thivenin raconte le profond mal-être de son jeune frère, Bradley:
« J’avais mes propres délires d’ado et plus envie de m’occuper de lui ni de jouer avec lui. Quand Bradley avait treize ou quatorze ans, il me dit carrément qu’il a envie de mourir, qu’il n’est pas bien intégré dans la famille. C’est là que je prends conscience qu’on ne s’occupe pas trop de lui, qu’on le délaisse un peu et qu’il se sent seul »
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Elle poursuit:
« Il se renferme sur lui-même, plus de copains à l’école, parce que les gens ne veulent que lui parler de moi, il est très seul. Il me dit que sa place n’est pas ici.
En 2016, mes parents le mettent dans un internat où il est encore plus malheureux. Quand je prends conscience de l’importance de son mal-être, j’en parle avec mes parents, je fais tout pour le sortir de son internat car il m’appelle en me demandant que je le sorte de là, qu’il n’en peut plus. Au début mes parents ne veulent pas car ils ont payé l’année et l’argent pour mon père c’est important. Finalement, ils m’écoutent car je suis l’aînée. Du coup je lui ai offert une voiture pour ses dix-huit ans car j’avais gagné assez d’argent pour me le permettre ».
Qu’en pensez-vous?
