LIRE LA SUITE
Humour, légèreté, sens de l’auto-dérision et beau-gosse attitude, voilà ce qu’offre Aymeric Bonnery au quotidien aux téléspectateurs du Mad Mag. Pourtant, le chroniqueur d’Ayem Nour n’a pas eu une enfance classique et c’est peu de le dire…
En effet, si le profil d’Aymeric semble être celui d’un jeune homme sain et équilibré ayant eu un parcours fluide, en réalité, l’ancien rugbyman semi-professionnel possède un lourd bagage provenant de son enfance. Issu d’une famille modeste, la carrière militaire de son père amènera le petit garçon qu’il est à l’époque à vivre dans différents pays tels que la Suisse, la Nouvelle Zélande, mais également la Mauritanie ou le Mali.
Des expériences qui l’ont profondément marqué, au-delà de ce que l’on pouvait imaginer. C’est ce qu’il a révélé sur le plateau du Mad Mag en fin de semaine, notamment sur son arrivée décrite alors comme un véritable « choc », à Bamako alors qu’il était âgé de 11 ans:
« Au Mali, dans les années 2000, il n’y avait rien. Pas d’internet, pas de cinéma, pas de télé, l’eau du robinet coulait noire… Les gamins étaient tellement maigres qu’on voyait leurs côtes ! Il n’y avait pas d’argent, de l’insécurité… En allant faire du sport, j’ai vu des gens pendus. J’ai fini par avoir un problème identitaire. C’est pour ça que j’aime profondément la France.«
Des confidences pour le moins émouvantes…
Auriez-vous imaginé qu’Aymeric ait pu être confronté à autant de misère et de violence durant son enfance?